Maou ! Maou !
Du fond de la gorge, là où naissait le miaulement, sortait des sons étranges, incongrus pour un chat. Toute aussi incongrue était la posture du chat. Les pattes postérieures entrecroisées, les pattes antérieures posées sur les articulations, les yeux fermés, apparemment concentré sur un monde intérieur qui n'existait que pour lui-même, Geluc était là, assis sur le postérieur. S'il n'avait ni miaulé ni respiré, on aurait pu croire qu'il était une statue de pierre, car il semblait figé dans le marbre.
Puis, il arrêta de miauler, décroisa les pattes et se releva péniblement. Puis, il s'étira, et bondit sur le rebord de la fenêtre pour se chauffer grâce aux pâles rayons du soleil. Et c'est après cette salutation du soleil que Geluc daigna attaquer sa journée, journée qui commençait par une bonne sieste sur le rebord de la fenêtre du bureau du Tribun.